7 Tube Safety Control (TSC™)
Le système TSC™ travaille de façon entièrement automatique et veille
à une stabilité sonore et technique supérieure ainsi qu'à une longévité
accrue des lampes de l'étage de puissance, puisqu'il ajuste en permanence
et automatiquement le courant de repos. Cette fonction de base ne
nécessite aucune intervention du guitariste. En outre, le changement des
lampes s'avère plus rapide, plus simple et plus sûr que sur des amplis
traditionnels. Cette possibilité s'avère non seulement utile en cas de
défaillance d'une lampe, mais aussi pour tester des lampes de rechange
de divers fabricants.
Attention : Le remplacement de lampes doit exclusivement être confié à
un personnel spécialisé qualifié ! Grâce au TSC™, l'étalonnage manuel
par un technicien n'est plus nécessaire.
Mais le TSC™ a encore plus à vous offrir. En effet, les 4 LED de la section
TSC™ à l'arrière de l'ampli permettent de prendre connaissance de l'état
de fonctionnement général des lampes (cf. point 7.1), chacune des diodes
étant exactement positionnée comme les lampes de l'étage de puissance.
De surcroît, le TSC™ est en mesure d'effectuer un diagnostic des erreurs,
voire de couper les lampes défectueuses pour éviter une panne de l'ampli.
En recourant à un médiator, vous pourrez également connaître les
caractéristiques des lampes via les LED du TSC™ (cf. point 7.2).
7.1 Témoin d'état automatique
Toutes les LED restent allumées
Tant que l'ampli est en mode Standby, toutes les LED restent allumées.
Si, après un temps de chauffe de 30 secondes environ, vous passez en
mode Play, elles s'éteignent. Si, par contre, elles restent allumées, il est
hautement probable que le fusible anodique soit grillé. Celui-ci doit alors
être remplacé par un technicien. En dépit de la présence du TSC™, le
fusible anodique est susceptible de griller lorsqu'une lampe est déjà
défectueuse avant mise sous tension de l'ampli et que le TSC™ n'a pas
assez de temps pour mesurer le courant de repos et couper ensuite la
lampe en question.
Aucune LED ne s'allume
Les lampes de l'étage de puissance sont techniquement en bon état.
Une seule LED reste allumée
La lampe correspondante génère une sous-intensité et a été coupée.
Si la LED reste encore allumée après quelques minutes, il convient de
remplacer la lampe concernée.
Deux LED restent allumées
Soit les lampes concernées produisent une sous-intensité, auquel cas il
faut les remplacer (cf. point « Une seule LED reste allumée » ci-dessus),
soit la section Power Soak est activée, auquel cas deux lampes sont
automatiquement mises hors circuit ; c'est ce qu'indique alors ces diodes
allumées (cf. point 6.2).
Une LED clignote, pendant qu'une autre reste allumée
La lampe correspondant à la LED qui clignote génère une surintensité.
Cette lampe a été coupée et doit être remplacée. Étant donné que dans
ce type d'étage de sortie, le meilleur résultat sonore n'est toujours obtenu
qu'à partir d'une paire de lampes travaillant ensemble (lampes appariées),
la lampe liée à la lampe défectueuse est également coupée afin que
l'autre paire puisse continuer à travailler sans perte sonore. Dès lors, la
lampe coupée en même temps que la lampe défectueuse provoque un
allumage continu de la LED associée, mais cela ne signifie pas qu'elle doit
être remplacée.
Sur les amplis classiques, le fusible saute généralement dans ce type
de situation et l'ampli n'est plus utilisable tant que lampe et fusible ne
sont pas remplacés. Grâce au TSC™, en revanche, le GrandMeister 36
peut continuer à être employé sans aucune réserve, même avec une
LED clignotante et l'autre allumée. En clair, vous pouvez continuer à
jouer jusqu'à la fin de la répétition ou du concert, le GrandMeister 36
conservant ses fonctionnalités et sa qualité sonore. La mise hors circuit de
la paire de lampes comptant une lampe défectueuse génère uniquement
une réduction de moitié de la puissance (de 36 à 18 watts). Bien entendu,
n'oubliez pas de remplacer la lampe grillée après la session.
7.2 Affichage manuel
Le TSC™ permet de vérifier les caractéristiques de chaque lampe et
donc, de les apparier correctement (association de lampes présentant des
caractéristiques identiques). Pour ce faire, introduire – avec l'ampli en
mode Play (et non pas en mode Standby !) – un médiator dans la fente
prévue à cet effet, à côté de la rangée de LED. Les LED commencent
alors à clignoter. Le nombre de clignotements de chaque LED donne des
indications sur les caractéristiques des lampes Hughes & Kettner ainsi que
sur le courant de repos des lampes. Dans le tableau figurant au point 7.3,
vous trouverez les caractéristiques des lampes Hughes & Kettner ainsi que
le rapport entre le nombre de clignotements des LED, la caractéristique
de la lampe et le courant de repos. Si la DEL du TSC™ clignote par
exemple 6 fois, la lampe concernée présente la caractéristique S2, tandis
que son courant de repos (Bias) est de 13 volts.
La différence dans le nombre de clignotements des différentes LED n'est
pas un paramètre anodin. En effet, jusqu'à un écart de 4 clignotements
entre deux LED, le TSC™ garantit un son optimal. Au-delà, il faut envisager
de changer l'appariement des lampes (pour une pure question de son, car
techniquement, cette situation ne présente aucun inconvénient).
Important : Les deux lampes intérieures et les deux extérieures constituent
des paires appariées. En cas de remplacement d'une lampe défectueuse,
il convient d'installer une lampe présentant une caractéristique
identique à celle de la lampe intacte de la même paire. En cas de
remplacement de l'ensemble des lampes, elles doivent toutes présenter
les mêmes caractéristiques. Des lampes présentant les caractéristiques
ad hoc peuvent être obtenues auprès de votre revendeur spécialisé.
La caractéristique originelle Hughes & Kettner (S1-S7, 0-12) figure sur
l'autocollant apposé sur la lampe.
GrandMeister 36 – Manual 1.4
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