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Périodes d'entraînement à la
musculation
Pour éviter un surmenage physique dû au
surentraînement et pour progresser
constamment, il est recommandé de ne pas
consacrer plus de quatre à six semaines au
travail d'un domaine. Ainsi découpe-t-on
l'entraînement en plusieurs périodes en
changeant régulièrement le programme.
L'unité d'entraînement : elle représente la
séance elle-même.
Le microcycle : il regroupe les unités
d'entraînement d'une semaine.
Le mésocycle : il regroupe de façon
générale 3 à 5 microcycles. Le macrocycle
correspond à plusieurs mésocycles et peut
s'étaler sur six ou douze mois. En
musculation, le mésocycle est un pro-
gramme d'entraînement pendant lequel on
mettra l'accent soit sur l'endurance, soit
sur l'hypertrophie, soit sur la force.
Le macrocycle : il regroupe plusieurs
mésocycles et peut durer plusieurs mois.
Nous exposerons ci-dessous les principales
caractéristiques de chaque domaine.
Endurance
Une course de 400 mètres requiert de
l'endurance et de la force. L'entraînement
d'endurance à l'effort présuppose des séries
d'une durée donnée, et des répétitions. Les
temps de repos jouent également un rôle
important. En cas de fatigue croissante, l'acide
lactique s'accumule dans les muscles et
provoque une sensation de brûlure.
L'un des effets majeurs de l'entraînement à
l'effort prolongé est d'augmMODE la tolérance
à l'acidité musculaire en générant le méca-
nisme suivant : il y a apparition de divers
agents qui neutralisent une partie de l'acide
lactique ; le muscle cesse de s'acidifier aussi
rapidement, il peut alors accomplir un effort
prolongé durant quelques secondes encore,
ou le répéter, avant qu'il ne refuse de
continuer.
Hypertrophie
D'après nos connaissances actuelles, la
croissance de la cellule musculaire est
déclenchée par un stimulus prolongé qui la
sollicite fortement. La consommation des
phosphates très énergétiques de la cellule
musculaire est réduite au minimum. Le noyau
cellulaire ainsi excité produit de nouvelles
chaînes protidiques qui, sous forme de fibrilles
musculaires, agissent sur l'épaisseur moyenne
du muscle.
Effort maximal
L'effort maximal produit par un muscle dépend
de son épaisseur moyenne ainsi que du
nombre de
fibres musculaires sollicitées par le
mouvement. L'interaction entre les nerfs et la
musculature détermine la capacité d'un muscle
à l'effort.
Périodes d'entraînement à l'endurance
Le sport de compétition est également à
l'origine de l'entraînement programmé en
matière d'endurance. Ici aussi, le sportif ama-
teur tirera profit de certains principes
fondamentaux appliqués dans l'organisation
de l'entraînement du sportif de haut niveau.
Tandis qu'en musculation, le poids et le
nombre de répétitions susceptibles d'être
effectuées servent à mesurer le degré de
fatigue, les sports d'endurance disposent d'un
paramètre bien plus parlant : la fréquence
cardiaque (FC, voir photo, page de droite :
mesure précise de la fréquence cardiaque
avec un capteur thoracique). Si la fréquence
cardiaque au repos permet de déduire
certaines informations sur le niveau
d'entraînement d'un sujet, elle permet aussi de
détecter d'autres aspects intéressants quand
on la mesure après l'effort. Avant de faire des
recommandations concrètes concernant
l'entraînement cardio, il est important de
connaître la fréquence cardiaque maximale.
On la détermine au moyen de tests qui exigent
un travail maximal du système cardio-
vasculaire. Nous signalons néanmoins que ces
examens ne sont pas destinés au sportif
amateur. D'un point de vue arithmétique, on
calcule la fréquence cardiaque théorique
maximale en appliquant la formule suivante ; «
fréquence cardiaque maximale (FC MAX) =
220 moins l'âge ».
Partant de cette formule, le rythme cardiaque
optimal en fonction de l'âge se situe entre 70
% et 85 % de la fréquence cardiaque
maximale atteinte pendant une séance
d'entraînement du système cardio-vasculaire,
et de 60 % à 70 % pour un entraînement du
métabolisme. Dans les sports d'endurance, on
distingue diverses méthodes de travail:
Entraînement continu
Travail par intervalles
Entraînement répété
Entraînement à la compétition
Dans le sport de loisirs, on utilise surtout
l'entraînement continu et, dans certaines
limites, le travail par intervalles. Comme
l'entraînement répété et la préparation à la
compétition exigent des efforts extrêmement
intenses, ils ne sont guère recommandés aux
sportifs amateurs.
La méthode de l'entraînement continu se
caractérise par un travail s'étalant sur une
longue période, sans interruption de l'effort. La
plupart des sportifs amateurs y ont recours
plus ou moins automatiquement. Ils obtiennent

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