cardiaque à la fin de l'effort est de 160 (pouls
a), de 1'20 une minute plus tard (pouls b) et
100 au bout de deux minutes (pouls c), nous
obtenons l'indice d'endurance suivant :
3 000 divisé par 160 = 18,75
3 000 divisé par 120 = 25,00
3 000 divisé par 100 = 30,00
Indice d'endurance = 18,75 + 25,00 + 30,00 =
73,75
Les résultats du test figurent dans le tableau
suivant. Quand vous programmerez votre
entraînement, ce tableau vous aidera à doser
les efforts et à les situer dans la tranche de
fréquences cardiaques inférieures ou
supérieures.
D'après ce tableau, le sportif qui a atteint les
valeurs indiquées dans l'exemple précédent
possède des capacités satisfaisantes s'il a
moins de 35 ans, et de bonnes capacités s'il a
plus de 35 ans.
Indice d'endurance (évaluation)
Moins de 35 ans
Plus de 35 ans
< 50
insuffisant
médiocre
51 – 60
médiocre
moyen
61 – 70
moyen
satisfaisant
71 – 76
satisfaisant
bon
77 – 85
bon
très bon
86 – 90
très bon
excellent
> 90
excellent
exceptionnel
Planification de l'entraînement
Surcompensation/Surentraînement
L'entraînement implique un effort, c'est-à-dire
une consommation des réserves énergétiques,
et par conséquent un recul des aptitudes à la
performance. Ce recul ne peut être limité et
compensé que si l'organisme a le temps de se
reconstituer et de se reposer.
Toute planification intelligente de
l'entraînement sous-entend autant l'effort que
le repos. Effort et repos forment une unité. Le
véritable effet de l'entraînement, à savoir
l'augmentation de la courbe des performances,
s'explique par le fait que si les stimulations des
entraînements précédents ont été
suffisamment intenses, les effets des efforts
produits sont non seulement équilibrés, mais «
surcompensés » au-delà du niveau initial.
Si une autre stimulation survient pendant la
phase de surcompensation (Schéma 1, phase
3), il y a accroissement constant des
performances (Schéma 2). Mais comme il
n'existe aucune méthode de mesure
permettant de définir cette période avec pré-
cision, on comble cette lacune en planifiant
l'entraînement. Or, la tâche est rendue d'autant
plus difficile que le degré de fatigue due à
l'entraînement dépend de plusieurs facteurs
variables, comme l'ampleur, le nombre de
séries et de répétitions, la durée des temps de
repos, les poids utilisés, etc. Par ailleurs, les
muscles ne se reposent pas tous à la même
vitesse. Un petit muscle peut déjà être prêt au
travail, alors qu'un grand muscle n'est pas
encore assez reposé.
Pour planifier l'entraînement de façon
intelligente, il est recommandé de maintenir
plusieurs paramètres à un niveau constant
pendant une période d'entraînement limitée.
Dans la pratique, chaque paramètre variable
intervient dans la programmation d'une série.
L'intensité de l'entraînement se mesure, par
exemple, à la distance de déplacement d'un
haltère.
Si l'on ne constate aucun progrès alors que les
autres facteurs restent constants, il suffit de
modifier l'intensité du travail et de contrôler
ensuite l'effet de ce changement.
Le schéma 3 indique ce qui se passe quand
on n'attend pas jusqu'à la régénération de
l'organisme, après un effort important (=
surentraînement). Si la stimulation suivante
intervient avant régénération complète, on
constate que la fatigue due à l'entraînement
précédent diminue automatiquement. Ce
processus tend à faire baisser la courbe de
performance. La première chose à faire pour
lutter contre le surentraînement est de s'arrêter
pendant plusieurs jours. On constate alors très
vite que l'on retrouve les mêmes capacités au
terme de ce repos. Parallèlement à la
stagnation et à la baisse des performances,
l'augmentation de la fréquence cardiaque au
repos signale qu'il y a un surentraînement, et
donc souvent un risque accru de lésions.
Périodes d'entraînement à la
musculation
Pour éviter un surmenage physique dû au
surentraînement et pour progresser
constamment, il est recommandé de ne pas
consacrer plus de quatre à six semaines au
travail d'un domaine. Ainsi découpe-t-on
l'entraînement en plusieurs périodes en
changeant régulièrement le programme.
L'unité d'entraînement : elle représente la
séance elle-même.
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